Pour Quoi ? Pour Qui ?

Du nourrisson aux personnes plus âgées, en passant par les sportifs et les femmes enceintes, la chiropraxie est indiquée pour tous, sans distinction d’âge.

La chiropraxie est indiquée lorsqu’on souhaite soulager une douleur (cervicalgie, sciatique, etc), aider à soigner une blessure chronique (tendinopathie, entorse, etc), à travailler sur un changement postural ; ou encore à but préventif afin de maintenir un bon état de santé au quotidien.

Il est important de noter que la chiropraxie ne prétend pas traiter toutes les conditions médicales, et que les chiropracteurs peuvent recommander des traitements complémentaires ou référer à d’autres professionnels de la santé si nécessaire.

La chiropraxie, une discipline de la santé alternative, trouve ses racines dans les travaux de Daniel David Palmer, un praticien de santé américain du 19e siècle.
Palmer a établi le concept fondamental selon lequel les désalignements vertébraux, qu’il appelait des « subluxations », pouvaient affecter la santé générale en perturbant le flux nerveux. Il a développé des techniques de manipulation manuelle de la colonne vertébrale pour corriger ces subluxations et favoriser la guérison.

Depuis lors, la chiropraxie est devenue une profession de santé établie, pratiquée dans de nombreux pays à travers le monde. Son approche holistique (ou globale), axée sur le traitement des causes sous-jacentes des symptômes plutôt que leur simple suppression, a gagné en popularité. Aujourd’hui, des millions de personnes bénéficient des soins chiropratiques pour soulager divers maux, notamment les douleurs dorsales, les migraines, les douleurs articulaires et bien d’autres.
En France, la chiropraxie a gagné en reconnaissance au cours des dernières décennies. Elle est désormais considérée comme une profession de santé réglementée depuis 2002.
Les chiropracteurs français suivent un programme universitaire exigeant de cinq ans, reconnu niveau master, comprenant des cours théoriques approfondis, des formations pratiques en manipulation vertébrale et des stages cliniques. À la fin de leurs études, ils doivent réussir un examen national pour obtenir leur diplôme d’État, reconnu dans toute l’Union Européenne, et être autorisés à pratiquer légalement.
Avec le temps, le nombre de chiropracteurs en France a augmenté, reflétant la demande croissante pour ces services de santé naturels et non invasifs.

Les chiropracteurs ne se limitent pas à faire « craquer » les articulations. Ils utilisent une variété de techniques, y compris des manipulations douces, des mobilisations, des exercices thérapeutiques, et des conseils en matière de posture et d’hygiène de vie.

Le « craquement », ou cavitation, entendu pendant les manipulations ou ajustements, est dû à un changement rapide de pression dans les articulations. Ce changement de pression provoque la formation et l’éclatement de petites bulles de gaz dans le liquide synovial qui lubrifie l’articulation, produisant ainsi le son de craquement. Ce phénomène est naturel et inoffensif.

Autre mythe ayant la dent dure, le craquement n’est pas un facteur favorisant d’arthrose ni d’arthrite !

La chiropraxie est reconnue en France depuis 2002, cette reconnaissance ayant eu lieu en même temps que la reconnaissance de l’ostéopathie, grâce à la loi Kouchner.
Les chiropracteurs sont des professionnels de santé réglementés par le Code de la santé publique. Ils ont un diplôme niveau master après 5 ans d’études. Ce diplôme garantit la qualité et la sécurité des soins prodigués.

Bien que les chiropracteurs et les ostéopathes puissent traiter des conditions similaires, leurs formations et leurs approches thérapeutiques diffèrent. Les chiropracteurs se concentrent davantage sur les ajustements vertébraux et articulaires, et l’interaction entre la colonne vertébrale et le système nerveux. Les ostéopathes, quant à eux, utilisent différentes techniques manuelles, en mettant l’accent sur l’équilibre global et l’homéostasie.

Il en va de même pour la différence avec la kinésithérapie : Les kinésithérapeutes se concentrent sur la rééducation des patients après des blessures, des interventions chirurgicales ou en cas de maladies chroniques.

Toutes ces professions habitent en collaboration et complémentarité !
Il est à noter que seul le chiropracteur est un professionnel de première intention, c’est à dire qu’il n’y a pas besoin de passer par un médecin pour obtenir une prescription ou une recommandation préalable. L’ostéopathe, en dehors des kinés ostéopathes ou médecins ostéopathes, n’est habilité à effectuer des manipulations du rachis cervical que sur prescription d’un médecin attestant l’absence de contre-indication médicale à l’ostéopathie (hors techniques douces).

Lors d’une crise de douleur aiguë, le chiropracteur peut adapter les techniques pour soulager la douleur sans recourir à des manipulations invasives ou forcées. Il peut utiliser des approches plus douces, telles que des mobilisations légères, des étirements, et des techniques de relâchement musculaire.
Un chiropracteur formé sait comment traiter en toute sécurité les patients en douleur aiguë.

Bien que la douleur soit la principale raison de consulter un chiropracteur, d’autres facteurs sont tout aussi importants. La mobilité articulaire, les compensations musculaires, une mauvaise posture, les mouvements répétés, les performances sportives, sont des motifs valables pour prendre rendez-vous.
La prévention quant à elle est tout aussi utile : consulter un chiropracteur en prévention aide à repérer et corriger les déséquilibres musculo-squelettiques avant qu’ils ne causent des problèmes, réduisant ainsi le risque de blessures et de douleurs à l’avenir, ce qui améliore le bien-être au quotidien.

Le prix d’une séance de chiropraxie varie en moyenne entre 50 et 70 euros en fonction de la région ; mais aussi de l’expérience du praticien, et de la durée de la séance.
De nombreuses mutuelles offrent des remboursements partiels ou complets des consultations chiropratiques.
Tout comme le dit le dicton « si vous pensez que la santé coûte cher, essayez la maladie ! ».